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Climax Festival 2019

Depuis 2015, l’Écosystème Darwin organise le Festival CLIMAX. Il mobilise chaque année à Bordeaux un large public (33.000 festivaliers accueillis en 2017 et 2018) autour de causes diverses comme la lutte contre le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, les droits de la nature, les droits humains (dont ceux des peuples autochtones) et la solidarité envers les réfugiés.

Ce festival à la programmation hybride, qui combine arts, musiques et sciences, accueille chaque année des experts, des personnalités de renom au sein d’un cycle de conférences parrainé par des ONG phares et des grands témoins.

Après une première édition consacrée à la protection des océans, une seconde dédiée à la sortie des énergies fossiles et une troisième à la transition alimentaire, la quatrième a abordé « l’effondrement de la biodiversité ».

Pour notre prochaine édition, la cinquième, nous, l’équipe de Darwin, avons à cœur de porter une voix encore plus active et plus engagée dans la résistance et la sauvegarde des écosystèmes humains et autres qu’humains.

Dans ce sens, nous avons choisi de consacrer cette prochaine édition au vaste, mais néanmoins actuel, sujet de :

« L’Amazonie, ou le déracinement du monde »

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“YA PIHI IRAKEMA”,

c’est en ces termes que les indiens Yanomami expriment leur amour. “Une partie de toivit et grandit en moi”, quelle meilleure déclaration pour annoncer l’éco-mobilisation CLIMAX les 5-6-7-8 septembre 2019, invitant à la protection de l’Amazonie, des forêts et à la reconnaissance des cultures qu’elles font vivre ?

Partout sur Terre, la destruction des forêts primaires se fait l’écho sourd de la folie d’une civilisation : la déforestation fait rage, le climat se réchauffe, les pollutions se multiplient, la biodiversité s’effondre, emportant dans sa chute les tribus natives et le reste de l’humanité.

L’Amazonie, l’un des deux poumons de la planète – avec les océans, essentiel à la production d’oxygène, véritable creuset de biodiversité, s’apprête à être saccagé encore plus profondément qu’il ne l’est déjà.

À l’approche de ce thème, trois questions fondamentales se posent :

• L’arrachement des arbres n’est-il pas le symptôme le plus tangible du déracinement de notre civilisation ?

• Le dénominateur commun entre la mémoire de l’esclavage des noirs africains et la condition des peuples natifs, ne serait-il pas celui d’un déracinement à une identité, à une culture, à la terre ?

• Comment l’annonce “reprendre racine pour mieux s’unir” nous permet de répondre aux fléaux qui s’abattent sur les sociétés et les écosystèmes aujourd’hui ?

Ce sont ces quatres dimensions du déracinement (la déforestation, la condition des peuples racines, la mémoire de l’esclavage et la virtualité des sociétés modernes) que nous souhaitons explorer à CLIMAX cette année.

Plus d’infos sur : http://www.climaxfestival.fr